Montrouge

Né dans le 13e arrondissement de Paris, Fils unique, d’une famille ouvrière. Son enfance est bercée par la voix de sa grand-mère paternelle qui chante tout le temps. Elle lui communique sa passion. Son père lui fait découvrir Yvan Rébroff et Mouloudji. Nous sommes dans les années 70. Il vit en banlieue sud, à Montrouge, voisin de Jean-Jacques Goldman et pas très loin de Michel Colucci.

Au-delà du temps

Le travail scolaire ne le passionne pas et il fait rire ses camarades de classe en tenant tête souvent aux instituteurs. La fibre comique est amorcée et se révèlera plus tard en devenant Clown sous le nom de Zigo.

Son père décède quand il a 14 ans. Il lui dédie plus tard une chanson : «Au delà du temps».

L’école de la vie – La petite reine – Le vélo

Un blaireau peut en cacher un autre. Dominique ne lâche rien.

À cet âge, L’école de la vie a été pour lui sa première grande passion : Le vélo. Ma petite reine comme il aime dire. Il enchaine les victoires de 13 à 26 ans. Elles lui forgent un tempérament.
Les premiers groupes de rock

Parallèlement , il découvre le Rock avec Freddy Mercury chanteur de Queen qui le passionne pour l’univers de la voix. Il forme un groupe avec son ami d’enfance : « Alarme » avec Jean-Pierre, à la guitare, Bruno à la batterie, Dominique à la basse. Comme personne ne veut chanter, il s’y colle. Autodidacte, il s’éclate tellement sur scène que son câble de basse lui fait comprendre qu’il doit plutôt chanter que de jouer d’un instrument. A l’époque la technique du Hf n’existe pas.

1978 : Premières scènes

À partir de 1978, il écume les scènes, se fait les dents, de groupe en groupe. A chaque fois, il cherche à évoluer, à gravir une marche de plus…

1986 : Bobino

Il y parvient en 1986, Première scène à Bobino, avec le groupe Auroch. Il a 26 ans , c’est la révélation. Pour Bobino, il a écrit des chansons en anglais (Gipsy Queen) à l’aide d’un fidèle ami Christian Martel qui traduit. On est à l’époque des cassettes.

1988 : Zénith de PARIS avec Randall Cinelli Groupe.

Puis il rompt avec les groupes, le manque de professionnalisme lui pèse. Il veut avancer, marche après marche. Rupture également avec le monde du cyclisme, car même si la décision est difficile, il est obligé de faire un choix, il lui est impossible de faire face aux deux passions pour obtenir une vraie réussite.

Il cherche sa voix (dans tous les sens du terme) en reprenant les bases du chant du classique. Il part en stage avec Yva Barthélémy . Elle a écrit « La voix libérée » en 1983. Puis son maître de chant sera Robert Sentieys.

Nouvelle direction : Le Classique.

Le Québec : Pays de l’émotion

Il cherche un pianiste, mais trouve souvent des requins de studio. Jusqu’au jour attiré par le Québec il se dirige naturellement vers le Centre Culturel du Québec à Paris. Il choisit à travers une longue liste, et par feeling : René Tétreault. Il deviendra son premier accompagnateur. [Ce pianiste, auteur-compositeur, a participé aux premiers enregistrements à Montréal. Musicien aux multiples facettes, toujours à l’écoute et d’une grande musicalité. Une amitié de plus de trente ans ! René compose toujours. Un détour sur son site s’impose.]

Les premières chansons

Naissent les premières chansons en français… Musique et texte. Enregistrement en France, de « Femme perdue ». Scène en Belgique, cabaret. Il rejoint son pianiste au Québec au bout d’un an, pour enregistrer un premier titre. Mais, dès le retour et avec du recul, cela sonne trop variété. Sans pianiste, il arrête jusqu’à la naissance de sa fille Mélodie qui lui redonne le gout de l’écriture et de la composition.

Un coup de foudre musical

Il cherche à nouveau un pianiste et rencontre Bryan Mirianouk : musicien américain. Il est pianiste et guitariste. C’est un coup de foudre musical. Il en sort les premières reprises de Jacques Brel , la Quête et ne me quitte pas . Ils montent sur scène 10 jours après, première partie de Dick Bernard à la Celle Saint-Cloud et Radio Nostalgie. Puis divers cabarets de Paris

Jacques Brel : Son univers

C’est la découverte de l’univers Brélien qui ne le lâchera plus. Pour les points communs, autre que la peur de rentrer sur scène, qui les caractérise, la puissance d’interprétation, et l’esprit de tout donner sur scène. Les facteurs sont réunies vers la réussite mais Bryan rentre à New York pendant l’été 1995, Il devait s’y rendre ensemble pour une tournée américaine, mais Bryan se noit le 30 octobre 1995. Laissant un immense vide. La malchance le poursuit, Dominique arrête une nouvelle fois pendant plusieurs années ponctuées de quelques apparitions en tant que clown, et quelques scènes sur bande orchestre puis nouvelle rencontre avec Emmanuelle Monzikian, pianiste, qui l’accompagnera pendant 2 ans , et lui redonnera le gout de la scène.

2000 : Championnat du monde de cyclisme à Plouay.

Dominique écume parfois seul les scènes même les plus atypiques, comme les prisons, les églises, mais aussi des festivals , des cabarets. En Octobre 2000, championnat du monde de cyclisme à Plouay.

Encore une belle journée

En 2002, il quitte Paris pour Rennes, en partant il écrit et compose : « Encore une belle journée » . Il fait souvent l’aller-retour vers le Québec , Paris.

2008 : Scène avec l’Opéra de Nantes

Dominique Brune et l'Opéra de Nantes

2008, 160e anniversaire de l’abolition de l’esclavage avec l’Opéra de Nantes. Dominique interprète «Quand on a que l’amour». Le Chœur de l’Opéra l’accompagne.
De belles rencontres s’en suivent.

Il croise la route de l’accordéoniste du grand Jacques, Jean-Corty qui l’accompagne au gré des scènes, il crée son premier spectacle sur l’Univers Jacques Brel. [Après avoir accompagné 6 ans Jacques Brel et composé seul «les bourgeois», Jean a été pour moi un homme de grand talent avec une grande simplicité et un calme à toute épreuve… mais d’une efficacité imparable. Il me restaura gravé dans ma mémoire.]

Passionné des mots, attiré par Allain Leprest, il le rencontre. Allain Leprest lui propose de composer un album. Par humilité, Dominique refuse. Jean-Louis Beydon accompagne Allain Leprest. Dominique voit en lui le pianiste idéal, avec ce mélange de sensibilités rares dans l’univers brélien, à l’écoute de la voix. Un pianiste pour lui hors pair et chargé d’humilité.

2015 : Scènes avec Jean-Louis Beydon

Après avoir accompagné Claude Nougaro, Allain Leprest, Christelle Chollet et bien d’autres, Jean-Louis, m’a apporté au gré des scènes et des séances de studio une certaine couleur «brélienne» qui lui appartient vraiment. Il m’a donné le goût de ralentir le tempo notamment «Ne me quitte pas».

2016 : Enregistrement Studio Meudon

2016 : Enregistrement au Studio Meudon avec au piano, Jean-Louis Beydon, Christine Masetti au violon, Arnaud Dumond, guitariste de réputation mondiale avec un touché exceptionnel.

http://studio-de-meudon.com/fr/